I. Augmentation de la population active entre 1950 et 2000.
L’augmentation de la population de 1950 à 1990 s’explique par différents faits et mesures prises par le gouvernement ainsi que par l’évolution démographique de la population.
En 1950, la France sort de la guerre et a à reconstruire la plupart de ses villes, industries… A cause du manque de travailleurs et de main d’œuvre, l’économie est face à une impasse. L’Etat Français, favorise alors l’immigration jusqu’en 1973 où l’on commence à ressentir les premiers signes du déclin de l’emploi. Néanmoins, l’immigration en 1962 atteint des niveaux records avec le recensement de trois millions d’immigrés (source: livre de SES de 2nd éditions Bréal).En 1942, la population française augmenta énormément à cause du baby boom, 20 ans plus tard ces enfants s’ajoutèrent à la population active.
Un autre fait important dans les années 1930 fut la démocratisation du travail des femmes. En effet, au début du siècle les femmes étaient relativement mal intégrées dans la population active et restaient le plus souvent dans leur foyer. A partir des années 1950, une ouverture d’esprit se crée et les femmes veulent imposer leur indépendance et liberté et la seule manière pour se détacher de la dépendance financière de leur mari est de travailler. Ainsi, le taux d’activité des femmes entre 25 et 49 ans en 1975 était de 59.9% alors qu’en 2000 il était de 82.9% (source: INSEE) augmentant ainsi leur niveau de vie en cas de divorce ou de décès. On voit donc que l’élévation du taux d’activité des femmes a participé à l’augmentation de la population active.
La féminisation de la population active fut particulièrement forte durant les trente glorieuses, où des métiers considérés comme "féminin" furent développés (surtout dans le secteur des services). 
Néanmoins, dans les années futures, le gouvernement prévoit une forte baisse de la population active du principalement au départ en retraite de la génération du baby-boom.
II. Diminution de la durée de vie active.
Depuis 1981 la durée de la vie active diminue de plus en plus. On peut expliquer cette tendance par deux principaux faits : l’âge d’entrée dans la vie active augmente alors que l’âge de sortie de la vie active diminue.
En effet, les jeunes de 1969 entraient en moyenne dans la vie active à 18.1 ans alors qu'en 2001 il n’y entre que vers l’âge de 21 ans. Cette entrée tardive dans la vie active est du en particulier à l’allongement de la durée des études et au niveau supérieur de compétence que les jeunes acquièrent. Le recul de l’âge de la scolarité obligatoire de 14 à 16 ans a aussi favorisé l’entrée plus tardive des jeunes dans la vie active. 
Le chômage particulièrement élevé chez les jeunes et les seniors raccourci la durée de vie active car il pousse les jeunes à faire de plus longues études afin de retarder leur entrée dans le monde du travail et augmente le taux de personnes âgées partant en préretraite.Ainsi en 1969 la durée moyenne de la vie active était de 44.3 ans alors qu’en 2001 elle était de 37 ans (source : livre de SES 2nd édition Bréal).
III.Changement de structure de la population active au XXème siècle.
Au début du XXème siècle, le secteur d’activité de la population active était majoritairement le secteur primaire, c'est-à-dire l’agriculture. Ce n’est qu’à partir de la fin de la seconde guerre mondiale et des trente glorieuses que l’on observe une modification profonde dans la structure de la population active. En effet, avec la modernisation et la mécanisation de l’agriculture, la population active employée dans ce secteur s’effondre et l’économie française se tourne alors de plus en plus vers l’industrie.
Dans le troisième tiers du XXème siècle, la population active du secteur secondaire est en baisse (elle passe de 6 000 personnes en 1970 à 4 100 personnes en 2000) alors que le secteur tertiaire augmente fortement (il passe de 10 000 personnes en 1970 à 18 000 en 2000) (source: INSEE). Ce passage du secteur secondaire au secteur tertiaire est du principalement à la délocalisation des entreprises à l’étranger et au besoin de la population des métiers tels que la médecine, le commerce ou l’enseignement.
Un autre changement important en terme structurel, est la salarisation. En effet, depuis 1980, nous assistons à l’augmentation numérique des salariés : en 1949, 64% de la population active était salariée contre plus de 90% en 2008. On peut expliquer cette salarisation, d’une part par le fait du déclin de l’agriculture (souvent indépendante) et par la tertiarisation (où les emplois sont généralement salariaux) mais aussi par la plus grande stabilité et sécurité du statut de salarié (sécurité social, congés payés…). Cette évolution a généré une réaction en chaine, car les artisans et commerçants doivent subir la concurrence de la grande distribution donc licencier ou fermer leurs portes. Ensuite, ces chômeurs retrouveront plus facilement du travail dans les grandes entreprises en tant que salariés.
La tertiarisation et la salarisation ont conduit au changement de la répartition de la population active dans les groupes socioprofessionnels.
En effet, les agriculteurs exploitants, les artisans, commerçants et chefs d’entreprises et les ouvriers sont des secteurs en baissent à cause de la tertiarisation, de la mécanisation, de la concurrence des grandes entreprises et de la délocalisation. A l’inverse, les employés, les professions intermédiaires et les cadres et professions intellectuelles supérieures sont en hausse. Ce développement a pour cause la tertiarisation et donc l’accroissement du nombre de salariés ainsi que l’augmentation des qualifications demandées pour les emplois afin d’augmenter la productivité.
Au début du XXème siècle, le secteur d’activité de la population active était majoritairement le secteur primaire, c'est-à-dire l’agriculture. Ce n’est qu’à partir de la fin de la seconde guerre mondiale et des trente glorieuses que l’on observe une modification profonde dans la structure de la population active. En effet, avec la modernisation et la mécanisation de l’agriculture, la population active employée dans ce secteur s’effondre et l’économie française se tourne alors de plus en plus vers l’industrie.
Dans le troisième tiers du XXème siècle, la population active du secteur secondaire est en baisse (elle passe de 6 000 personnes en 1970 à 4 100 personnes en 2000) alors que le secteur tertiaire augmente fortement (il passe de 10 000 personnes en 1970 à 18 000 en 2000) (source: INSEE). Ce passage du secteur secondaire au secteur tertiaire est du principalement à la délocalisation des entreprises à l’étranger et au besoin de la population des métiers tels que la médecine, le commerce ou l’enseignement.
Un autre changement important en terme structurel, est la salarisation. En effet, depuis 1980, nous assistons à l’augmentation numérique des salariés : en 1949, 64% de la population active était salariée contre plus de 90% en 2008. On peut expliquer cette salarisation, d’une part par le fait du déclin de l’agriculture (souvent indépendante) et par la tertiarisation (où les emplois sont généralement salariaux) mais aussi par la plus grande stabilité et sécurité du statut de salarié (sécurité social, congés payés…). Cette évolution a généré une réaction en chaine, car les artisans et commerçants doivent subir la concurrence de la grande distribution donc licencier ou fermer leurs portes. Ensuite, ces chômeurs retrouveront plus facilement du travail dans les grandes entreprises en tant que salariés.La tertiarisation et la salarisation ont conduit au changement de la répartition de la population active dans les groupes socioprofessionnels.
En effet, les agriculteurs exploitants, les artisans, commerçants et chefs d’entreprises et les ouvriers sont des secteurs en baissent à cause de la tertiarisation, de la mécanisation, de la concurrence des grandes entreprises et de la délocalisation. A l’inverse, les employés, les professions intermédiaires et les cadres et professions intellectuelles supérieures sont en hausse. Ce développement a pour cause la tertiarisation et donc l’accroissement du nombre de salariés ainsi que l’augmentation des qualifications demandées pour les emplois afin d’augmenter la productivité.
Nous avons vu les trois principales évolutions de la population active, c'est-à-dire son augmentation, la diminution de la vie active et le changement structurel de la population. Cependant l’augmentation de l’écart entre la population active et inactive et la diminution de la durée de la vie active est en train de créer de sérieux problèmes dans le financement des retraites.
Sources:
Cours de SES
Livre de SES de 2nd éditions Bréal
Livre de SES de 2nd éditions Bréal
INSEE
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